
Soudan : des manifestants en appellent à l'ONU pour faire cesser les conflits tribaux
Environ 150 Soudanais ont manifesté jeudi 27 octobre devant la délégation de l'ONU à Khartoum pour dénoncer les violences tribales qui ont fait mi-octobre environ 250 morts dans l'État du Nil Bleu, frontalier de l'Éthiopie et du Soudan du Sud, a constaté un journaliste de l'AFP. «Non aux tueries», «on veut vivre en paix», proclamaient leurs banderoles alors que les conflits entre tribus, pour l'accès à la terre et à l'eau, ont fait depuis le début de l'année plus de 600 morts et plus de 210.000 déplacés, selon l'ONU. 237 morts «Aujourd'hui, on manifeste pour dire à la communauté internationale de faire cesser les violences au Nil Bleu parce que les autorités soudanaises restent sans rien faire», affirme à l'AFP une manifestante, Mawaheb Ibrahim. Le ministre de la Santé de l'État du Nil Bleu a déclaré jeudi à l'AFP que le décompte officiel des violences entre la tribu des Haoussas, une ethnie africaine, et des clans rivaux à Wad al-Mahi, à 500 kilomètres au sud de Khartoum, faisait «actuellement état de 237 morts». «Ce n'est pas le bilan définitif car il y a encore des corps dans les décombres des maisons», a-t-il ajouté. Actuellement, a-t-il encore dit, «40.000 personnes, principalement des femmes, des enfants et des personnes âgées, ont trouvé refuge dans des écoles d'al-Roseires et de Damazine», les deux grandes villes les plus proches. «Fournir des médicaments» «Les organisations internationales doivent nous aider, notamment pour leur fournir des médicaments car il y a parmi eux des malades», a-t-il encore plaidé. Mohammed Noureddine, dignitaire haoussa, a de son côté fait état à l'AFP de «maisons entièrement brûlées» et d'«habitants assiégés, dont certains blessés, mais auxquels personne ne peut accéder» tant les tensions sont encore vives dans la zone. Depuis le putsch mené le 25 octobre 2021 par le chef de l'armée, le général Abdel Fattah al-Burhane, les conflits tribaux sont en hausse au Soudan du fait, disent les experts, du vide sécuritaire créé par le coup d'État. La question de l'accès à la terre est très sensible au Soudan, où agriculture et élevage représentent 43% des emplois et 30% du PIB.
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